Lieux culturels

La Ciutàt



• Berceau du cinématographe et de la pétanque.


• Chantiers navals d’hier, réparation et maintenance de yacht de luxe aujourd’hui.


• Site naturel exceptionnel avec son port, son Bec de l’Aigle, son île Verte... Le nom de la Ciotat vient tout simplement du latin civitas qui donne la cité en Français, la ciutat en provençal, ciéutat selon la norme mistralienne. Il signifie donc la Cité. Préhistoire : 9000 av. J.-C. Abri de la Marcouline à Cassis, au pied du Cap Canaille, à la Baume Noire. 

• 3000 – 2000 av. J.-C. Présence humaine dans les collines de La Ciotat – Ceyreste.

• Gîte d’Ellianac. Silex taillés, nourriture, sépulture.


• Grotte de Terrevaine. Sépultures et objets. 
1. Site majeur pour le néolithique en Provence.


• Abris du cirque de Mallombre. Probable repaire des hommes primitifs.


• Grotte de Fardeloup. Pointes de flèches.


• Abords du stade de l’Abeille. Eclats de silex taillés et fragment de hache.


• Grotte du Clou. 1983. Des membres du Spéléo-Club de La Ciotat y découvrent une alêne de l’âge du bronze : le plus ancien objet métallique de l’histoire de La Ciotat. Antiquité : 5s. av. J.-C. Les colons phocéens de Marseille créent la colonie de Kitharista Portus qui donnera son nom à Ceyreste. 


• 2e s. – 1er s. av. J.-C. Des vestiges de maçonnerie pouvant avoir appartenu à une exploitation oléicoles sont découverts en 2005.

• 1er – 7e s. Bâtiments mis à jour en limite du rivage. Du moyen-âge à la révolution Française : 7e s. Les invasions forcent les habitants à se réfugier sur l’oppidum voisin de Ceyreste. Possession des vicomtes de Marseille. 


• 1365. L’abbaye de Saint-Victor de Marseille rachète les droits de la Seigneurie au comte des Baux.


• 1429. 14 mars. Fin des querelles de territoires entre La Ciotat et Ceyreste.
 • 16e s. Le port est prospère. Il profite de l’essor du commerce du Levant. C’est à cette époque que le port s’entoure d’une enceinte fortifiée.


• 1675. Fixation définitive des limites entre La Ciotat et Ceyreste.

• 1720. Epargnée par la terrible épidémie de peste, La Ciotat approvisionne Marseille. 


• Début 19e s. Après les malheurs de la révolution française, La Ciotat souffre d’attaques maritimes anglaises, la population quitte la ville massivement et la ville s’installe dans la pauvreté.


• 1832. Juillet. Lamartine s’arrête à La Ciotat.


• 1835. Doublement de la surface du port. 


• 1836. Louis Bénet lance à La Ciotat le 1er paquebot français à vapeur de la Méditerranée. 


• 1838. Mai. Stendhal fait un arrêt à La Ciotat.


• 1848. La révolution ruine Louis Bénet qui doit vendre les chantiers de constructions navales au Service des Messageries Nationales qui deviennent « Impériales » en 1853 et « Maritimes » en 1871. Lamartine en juillet 1832 et Stendhal en mai 1838 s’arrêtent à La Ciotat Epoque contemporaine : 1895. 21 septembre. 1ère projection privée et gratuite de cinéma.


• 1906. Le Fauvisme prend ses marques à La Ciotat. George Braque et Othon Friesz réalisent plusieurs tableaux dans la ville.


• 1910. Première partie de pétanque sur le terrain de jeu provençal des frères Pitiot. Jules Lenoir, perclus de rhumatismes et a du mal à rester debout, il 
est autorisé à jouer assis à un poste fixe, les « pieds tanqués » au 
milieu d’un cercle tracé sur le sol. 
Une plaque apposée sur le terrain de la«Boule étoilée » rappelle 
ce fait historique.


• 1916. La Société Provençale de Construction Navale rachète les chantiers navals.


• Vers 1930. Nombreux séjours du peintre André Masson.
 • 1940. Le groupe Terrin reprend les chantiers navals.


• 1982. L’Etat français contraint les chantiers navals à fusionner avec ceux de la Seyne (83) et de Dunkerque au sein de la Normed.


• 1988. Fermeture des chantiers navals. 


• 2002. Première représentation du grand spectacle Il était une fois 1720
. Edifices chrétiens de La Ciotat : La Ciotat fut très tôt un lieu de pèlerinage avec ses anciennes sources miraculeuses de Fontsainte et du Pré.

• 1944. La chapelle, la fontaine et la source de Fontsainte sont détruites. 1. Elles se situent aujourd’hui dans un espace privé. • Eglise Notre-Dame-de-l’Assomption ou Notre-Dame-du-Port.

• Chapelle Notre-Dame-de-la-Garde ou des Pénitents Bleus. Chemin Notre-Dame-de-la-Garde. 1615.

• Chapelle des Pénitents-Bleus ou Notre Dame-de-Gtâce. Boulevard Clémenceau. 


• Chapelle Sainte-Croix des Pénitents-Blancs. 1606. • Chapelle des Pénitents-Blancs. Place du Théâtre. 
1618. 


• Chapelle des Pénitents-Noirs ou Chapelle Sainte-Anne. 17e s. 


• Chapelle Saint-Joseph des Pénitents-Noirs. Place Esquiros. 
1687. 


• Chapelle de l’Œuvre de Jeunesse. Boulevard Michelet. 


• Chapelle des Minimes. Place Guibert. 
1633. 
 • Chapelle Saint-Jean. Avenue Bellon. 
1935. 


• Ancien couvent des Capucins. Avenue Frédéric Mistral. 


Arche de La Ciotat